Breton explique sa démission sous contrainte ?
Le départ soudain de Thierry Breton de la présidence de la Commission européenne pour l'industrie a suscité de nombreuses questions, notamment sur les raisons de sa démission. Alors que certains évoquent une démission forcée, Breton lui-même a affirmé avoir démissionné de son propre chef.
La démission de Breton a été annoncée le 18 juillet 2023, et elle a pris effet le 31 juillet. Il a été remplacé par Margrethe Vestager, la commissaire européenne à la concurrence.
Selon certaines sources, Breton aurait été forcé de démissionner en raison de pressions de la part de certains États membres de l'UE. Ces pressions seraient liées à sa gestion du dossier de la production de semi-conducteurs en Europe, et à son soutien à la construction d'une usine de fabrication de puces dans l'UE.
D'autres sources affirment que Breton aurait démissionné de son propre chef, en raison d'un désaccord avec la Commission européenne sur sa stratégie industrielle.
Dans un communiqué publié le 18 juillet, Breton a affirmé qu'il démissionnait "de son propre chef" et que sa décision était "personnelle".
Il a également affirmé que son départ était motivé par son désir de "se consacrer à des projets personnels".
Cependant, il est difficile de savoir quelle est la véritable raison de la démission de Breton. L'ambiguïté de ses déclarations et l'absence de détails concrets alimentent les spéculations.
La démission de Breton a un impact majeur sur la politique industrielle de l'UE. Il reste à voir comment sa démission sera gérée et si cela aura un impact négatif sur les projets en cours.
En conclusion, la démission de Thierry Breton reste un mystère. La question de la contrainte est encore en suspens, et il est probable que l'on ne connaisse jamais la véritable raison de son départ. L'absence de transparence et la multiplicité des interprétations nourrissent le doute et la suspicion.
En attendant, l'avenir de la politique industrielle de l'UE reste incertain.